Situé à moins d'un kilomètre du centre ville, le parc Jacques Vernier est ouvert au public depuis l'été 2000.
Il est divisé en jardins thématiques avec un plan d'eau de 5 hectares, plus de 7300 végétaux, une zone naturelle et un marais où l'on trouve des oiseaux rares, voire très rares, des terrasses, et un jardin aquatique. Selon ses goûts et le temps que l'on souhaite consacrer à la promenade, il est possible d'emprunter plusieurs parcours : un court permettant de découvrir les différents aménagements du parc, un moyen qui englobe l'espace naturel, un long qui fait découvrir l'ambiance boisée.
et en 2013, le parc de loisirs, composé d’une aire de jeux, d’un accrobranche, d’un circuit de karts nautiques et bateaux familiaux. Accès par le giratoire de la Clochette, direction parc des expositions (Gayant Expo). Traverser la voie ferrée. Entrée du parc au fond du parking.
Un peu d'histoire
Jacques Vernier, durant les 31 années de son majorat comme lors de ses mandats de député européen, de député, de conseiller régional et de président de la CAD, s’est particulièrement préoccupé des questions d’environnement et d’aménagement du territoire. Donner son nom au parc du Rivage Gayant n’est donc pas anodin. En effet, au début de son premier mandat, Jacques Vernier s’attache à reconvertir ce site, initialement port charbonnier des Houillères du Nord et du Pas-de-Calais devenu une friche industrielle. La ville de Douai lance alors un concours d’idées, au terme duquel il est prévu que seront aménagés une zone naturelle au Nord, un parc paysager autour d’un lac et un parc ludique. En 1999, le parc paysager de 21 hectares voit le jour et, le 30 juillet 2013, le parc de loisirs est inauguré. En septembre 2014, le baptême du parc du Rivage Gayant est donc autant un symbole de l’action de Jacques Vernier qu’un remerciement pour son dévouement à Douai et aux Douaisiens.
Cet espace vert, qui s’étire sur 6 hectares, compte 13 750 arbustes et 1 180 arbres de 50 espèces différentes dont 30 grands arbres (gingko biloba, ptérocarya du Caucase...)
Un lac l’agrémente en son milieu. Il sera bientôt équipé de radeaux flottants pour enrichir les milieux aquatiques. Ce parc a été réalisé à l’occasion du démantèlement des remparts à la fin du XIXe siècle. Il porte le nom de Charles Bertin, qui fut maire de Douai de 1896 à 1919. A l’origine, l’alimentation en eau du lac se faisait à partir d’une prise directe dans la Scarpe. Cette alimentation a été détruite lors des bombardements de la dernière guerre. C’est donc un forage qui alimente actuellement le bassin.
Téléchargez ici la brochure sur le parc Bertin.
Au coeur de la vallée de l’Escrebieux, le marais de Wagnonville, d’une surface de 20 hectares, a été classé en 1994 “Réserve Naturelle Volontaire” sous l’impulsion de la ville de Douai qui voulait assurer sa protection.
En 2007, le site a été classé en “Réserve Naturelle Régionale” en raison de nombreux intérêts : une véritable mosaïque d’habitats naturels avec boisement, réseau de fossés, tourbière, roselières, ancien bassin de pisciculture, marais, prairies etc…
Infos pratiques Service des jardins et cadre de vie 315, rue du faubourg de Béthune tél. 03 27 93 58 63 Contacter le service
Aménagé sur d’anciens bassins de décantation des Voies Navigables, il s’étend sur 14 hectares. Entre sous-bois, clairières et bocages, il offre une extraordinaire diversité d’ambiances et de paysages.
Ce site est géré écologiquement avec uniquement quelques interventions de propreté et de dégagement des sentiers. Accès : - en voiture, depuis la route d'Arras (RN 50), passer le canal de dérivation, prendre la première à droite, puis suivre la direction du stand de tir, - à pied, prendre la rue Louis Blériot (près des châteaux d'eau de la rue Guynemer) jusqu'au canal, tourner à droite jusqu'à la butte.
La faune est suivie régulièrement par le Groupement Ornithologique du Nord.
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Situé rue d'Arras, le jardin des plantes, d’une superficie actuelle de 13 000 m², est un site classé et chargé d’histoire.
Il a été créé le 30 germinal de l’an VII au moment de la naissance de la société d’horticulture sur d’anciens jardins du couvent des capucins. Il devint en 1822 la seule promenade publique à Douai. À la fin du XVIIIe siècle, les jardiniers y ont introduit de nombreux végétaux de régions lointaines faisant de lui l’un des quatre plus grands jardins de France.En 1904, son entretien est repris par la ville mais il redevient très vite un jardin classique utilisé par les étudiants en pharmacie pour sa diversité d’espèces. Récemment, le service des espaces verts a jugé qu’il n’était pas suffisamment valorisé et un projet de dynamisation du site a été mis en place afin de montrer la diversité des plantes aux Douaisiens.En 2002, une centaine de variétés de vivaces et trois massifs, où l’on retrouve l’ensemble des espèces annuelles et bisannuelles de la ville, ont été plantés.Des jardins à thèmes à but pédagogique ont été créés :- en 2005, une roseraie avec des roses anciennes de collection, agrémentée de plusieurs massifs de plantes de terre de bruyère,- en 2006, une haie fruitière aux formes variées,- en 2007, la plantation d’un chêne-liège de 50 ans et la création d’un jardin des cinq sens avec des graminées dont le feuillage bruisse avec le vent pour l’ouïe, des plantes aromatiques pour le goût, de la lavande, de la violette et du romarin pour l’odorat, des plantes piquantes et urticantes pour le toucher, des plantes fleuries pour la vue.- en 2009, la création d’un labyrinthe de graminées avec un cheminement en gazon. Le site est devenu un lieu de promenade pédagogique et touristique : un circuit a été mis en place avec l’office de tourisme afin d’y proposer des visites à partir d'avril, au démarrage de la végétation.
Infos pratiquesService des jardins et du cadre de vietél. 03 27 93 58 63Contact le service
Lorsque le Roi Louis XIV prit la ville en 1667, il décida d’implanter une fonderie à canons. L’entreprise tourna à plein régime pendant deux siècles, de 1670 à 1870, et fut laissée à l’abandon pendant des décennies.
Une opération de reconquête du site a été organisée : restauration du mur courbe en briques de l’ancienne fonderie, construction d’un foyer pour personnes âgées en forme de U et aménagement d’un jardin public en forme d’amphithéâtre, utilisant notamment des éléments de maçonneries anciennes. L’inauguration des 2 500 m2 de ce jardin a eu lieu en 1990.
La régularité du jardin n’est pas sans rappeler le jardin “à la française” : symétries, parterres de fleurs bordés de buis taillés, théâtre de plein air. La grande qualité acoustique du lieu permet la mise en place de spectacles par les musiciens du conservatoire.
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Agrémenté d’un plan d’eau de 4 300 m2, ce parc de 3 hectares a été construit autour du reste des fortifications dont subsiste une tour ronde en grès bâtie vers 1425.
C’est un lieu propice à la flânerie et aux balades puisque le parc propose un cadre calme et reposant en plein coeur de la ville de Douai.
A la sortie de Douai, en direction de Flers en Escrebieux, se trouve un parc qui appartenait jadis aux pères bénédictins anglais qui occupaient les lieux et qui fut transformé en parc public par Charles Fenain. Ce site est équipé d'un défibrillateur.
Ce parc a une superficie de 15 hectares intégrant un beau plan d’eau de 9 000 m2 où vivent de nombreux oiseaux et plus de 3 700 arbres et 13 000 arbustes. Des aires de jeux et des terrains de sport sont à la disposition des petits et grands. Ce parc est un outil pédagogique et le point de départ (il y a plus de dix ans) de la mise en place de la gestion naturelle, étendue depuis à l’ensemble des 263 hectares d’espaces verts municipaux.
Téléchargez ici la brochure sur le parc Fenain.
La butte, nommée à l’origine “butte de la porte d’Arras”, est inscrit au réseau des réserves naturelles libres de la SNPN (Société Nationale de Protection de la Nature).
Elle est située sur les fondations de l’ancien bastion 125 des fortifications de la ville, qui ont été arasées à la fin du XIXe siècle suite au démantèlement des remparts. En 1979, monsieur Gibon, professeur de sciences naturelles à l’IUFM, a eu l’idée de créer sur le site un jardin écologique. Cet espace propose une flore et une faune indigènes auprès d’un public scolaire de tous âges afin de procurer des émotions, présenter un échantillonnage riche et varié et aider à la découverte des cycles biologiques.
Dans le cadre de la mise en place de la gestion naturelle sur la ville, la butte à Gibon a été retenue comme deuxième site prioritaire avec le parc Bertin pour la création d’aménagements spécifiques afin de préserver le site, sa naturalité et conserver une zone verte en ville. Pour éviter les dégradations, le site est fermé de manière courante, avec une ouverture ponctuelle lors de visite de groupes scolaires. Une séparation très claire est créée entre le jardin, le plateau sportif et la salle de sports.