La direction des jardins et du cadre de vie et de la propreté urbaine compte 120 agents et a pour missions :- l’entretien du patrimoine végétal de la commune,- le fleurissement,- la propreté de la ville…
- la pédagogie horticole,- la plantation, l’entretien et la gestion des arbres,- la gestion des espaces verts par un plan de gestion naturelle,- la gestion de la réserve naturelle régionale de Wagnonville,- la gestion technique des quatre cimetières,- la création et l’entretien des aires de jeux (150 sites) et des plateaux sportifs (14 sites),- l’aménagement paysager et les accompagnements de voirie,- la gestion et l’aménagement des équipements sportifs et des stades,- la gestion des fontaines (6 sites) et des forages (3 sites),- la création et l’aménagement de réseaux d’arrosage automatique.
Les efforts importants de la ville de Douai en terme d’environnement et de fleurissement ont été encouragés par ses résultats dans le cadre des concours départementaux et régionaux des villes et villages fleuris :
1979 : 1er Prix départemental1994 : 1er Prix départemental, sélectionnée pour le concours régional1997 : 1ère Fleur1999 : 2ème Fleur2000 : 3ème Fleur et 1er prix départemental de l’arbre (2002, 2003)2002 : 1er Prix départemental du fleurissement de printemps (2003, 2004, 2005)2004 : 1er Prix départemental du fleurissement d’automne2005 : Grand prix national de l'arbre
Les serres municipales
Les serres municipales Avec 3 300 m2 de surfaces couvertes, les serres municipales produisent la totalité des plantes nécessaires au fleurissement de la ville tout au long de l'année.• 136 000 plantes annuelles dans 229 variétés,• 96 000 plantes bisannuelles dans 20 variétés,• 29 000 bulbes de printemps dans 53 variétés,• 2 800 chrysanthèmes pour l’automne dont 50 cascades dans 11 variétés,• 10 000 vivaces et graminées.5 agents sont chargés de suivre la production. La grande majorité des végétaux sont produits par semis et bouturage. Une partie est achetée en micro-plants.Depuis de nombreuses années, la mécanisation et l’organisation ont permis de rendre le travail efficient. Le site de production possède :- une rempoteuse,- une motteuse,- un semoir automatique,- un chargeur,- un transpalette électrique.Le large choix des types d’abris horticoles et de surfaces extérieures facilite le passage du début de culture au distançage puis à la sortie en extérieur pour acclimater les plantes avant leur implantation dans les massifs.Le personnel des serres est également chargé de préparer puis contrôler la sortie des végétaux en fonction des feuilles de plantations établies par le responsable du fleurissement.
Infos pratiques :Direction des jardins et du cadre de viedu lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h30 à 17h30 (16h30 le vendredi)Tél. 03 27 93 58 63 ou 03 27 93 58 51 Contacter le service par courriel
Les inscriptions au concours des maisons et jardins fleuris sont clôturées depuis le vendredi 10 juillet 2020.
Particuliers, commerçants ou entreprises, laissez votre inspiration florale prendre vie en participant au concours des maisons et jardins fleuris.
Cette année le jury passera fin août ou début septembre et déterminera, la catégorie dans laquelle vous pourrez concourir :
Le jury est invité à apprécier vos efforts et prendra en compte la qualité des plantes, la diversité et l'harmonie du décor et son intégration dans le bâti.Pour s'inscrire, rien de plus facile :
Consultez le réglement du concours.
Les participants lauréats du concours, retenus au classement, seront récompensés par des lots remis lors d'une cérémonie organisée le dimanche 11 octobre 2020 à 10h (attention cette date est susceptible d'être modifiée) dans la salle des fêtes de l'hôtel de ville, en partenariat avec :- M. Jean Dehaese, horticulteur,- la société d'horticulture et des jardins familiaux du Douaisis,- l'Union du Commerce Douaisien,- la société "Norévie",- la société "Maisons & Cités",- Les Amis de Douai,- Muse et art.
Infos en +Direction des jardins et du cadre de viedu lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h30 à 17h30Contacter le service par courriel
La tonte des pelouses à l'aide de tondeuses à moteurs thermiques est autorisée en semaine de 8h à 20h. Elle est interdite en dehors de ces horaires ainsi que les dimanches et jours fériés toute la journée (arrêté municipal du 30 avril 1997).
Infos pratiques :Direction des jardins et du cadre de viedu lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h30 à 17h30 (16h30 le vendredi)Tél. 03 27 93 58 63 ou 03 27 93 58 51
La direction des jardins et du cadre de vie de la Ville a réinvesti une ancienne friche (située derrière le parc Charles Bertin) pour y réaliser un verger communal.
Les plantations se sont déroulées mardi 10 décembre, en compagnie des écoliers de Jean-Jaurès. 24 arbres fruitiers et une centaine d’arbustes à petits fruits (framboisiers, groseillers, cassis…) seront plantés sur une parcelle de 1170 m2. Les variétés ont été sélectionnées avec l’aide du CRRG (Centre régional de ressources génétiques) en tenant compte de la diversité des espèces de notre région pour une meilleure résistance ou tolérance aux maladies….et surtout pour garantir de très bonnes caractéristiques gustatives ! Des variétés anciennes ont été choisies en pommiers (Colapuys, Belle fleur double, Reinette Hernaut, Sans pareil de Peasgood…) et poiriers (Triomphe de Vienne, St Mathieu, Beurré d’Anjou, Comtesse de Paris…).
La grande diversité génétique qu’offrent ces variétés contribue à la préservation de la biodiversité. Dans ce projet collaboratif, les services de la Ville se sont entourés de nombreux partenaires : le lycée Biotech’ de Wagnonville, l’association Toit et petit pois et les vergers de Pévèle et de la plaine de Scarpe.
Infos en +Service des jardins et du cadre de vieRue du Faubourg de Béthunetél. 03 27 93 58 63Contacter le service par courriel
Les tondeuses à quatre pattes sont de retour depuis le 14 mai 2020 dans les prairies de Gayant et la Clochette.
Bonne nouvelle ! Moutons et chèvres sont de retour pour entretenir les prairies rue Berlioz (à la Clochette) et quai Devigne (à la résidence Gayant). Leur présence va permettre de défricher des espaces verts de façon naturelle et durable. "Les animaux auraient dû arriver dès le mois de mars, mais en raison du confinement, il nous a fallu reporter" explique Paul Van Quickenborne, de la bergerie Patureco située à Orchies, partenaire de la municipalité. "Les animations prévues pour l'arrivée des herbivores ont été annulées".
Sur le site de la Clochette, ce sont sept moutons d'Ouessant (les plus petits du monde) et deux chèvres des fossés à poils longs qui ont pris leurs quartiers. À la résidence Gayant, le troupeau se compose de 17 moutons solognots accompagnés de 2 chèvres des fossés. Le retour à la bergerie pour passer l'hiver est prévu en novembre. D'ici là, les herbivores auront fort à faire.
LE SAVIEZ-VOUS ? L’herbe et les petits ligneux constituent le repas quotidien des animaux. Évitez donc de leur donner toute autre nourriture qui pourrait être dangereuse pour leur santé (pas de pain notamment !). Pour préserver leur tranquillité, veillez aussi à ne pas entrer dans l’enclos, ni à toucher les animaux.
Infos en +Service des jardins et du cadre de vierue du faubourg de BéthuneOuvert du lundi au vendredi de 8h à 12h et 13h30 à 17h30tél. 03 27 93 58 63
Que vous soyez jardinier débutant ou confirmé, pourquoi ne pas tenter l’expérience ? Ces petits coins de verdure sont de véritables lieux de partage et de solidarité… Et quel plaisir de consommer les salades ou tomates que l’on a cultivées !
FRAIS-MARAIS :> Jardin des Anciens, route de tournai (quartier Cité des Peupliers)> Jardin du Coeur, rue de Craonne (quartier de la Solitude)Association des Jardins Familiaux et Ouvriers de Douai - André Baeckeroot au 06 31 00 96 97 – courriel : ajfod@orange.frLA CLOCHETTE :Jardins "une vie, une cité, un jardin", maison de quartier de la Clochette. Association Atelier solidaire. Yann Lafolie au 03 27 90 94 52 – courriel : atelier.solidaire@live.fr - Ateliers gratuits.DORIGNIES :> Jardin Angelo Giori, rue du docteur Lequien. Association des Jardins familiaux et Ouvriers deDouai. André Baeckeroot au 06 31 00 96 97 – courriel : ajfod@orange.fr> Jardins partagés du Château Delattre, rue du Château Delattre. Association Nature et Partage, Virginie Gay au 06 58 65 09 68 – courriel : vividu591@hotmail.frFAUBOURG DE BÉTHUNE & LA ROSERAIE :> 937 rue du Faubourg de Béthune. Association Rencontres et Loisirs, Jérôme Levas au 03 27 88 93 13 – courriel : retl@orange.fr> Jardins familiaux impasse Démarécaux et rue robert de Douai (en pied d’immeuble). Association la Clé de la Rose, Saliha Bouabdallah au 03 27 87 27 71 – courriel : asso lacledelarose@hotmail.frCENTRE-VILLE :> Jardins Saint-Pierre, quai Auguste Bertin et jardins Descatoires, Cité Carré. Association Toit et petit pois? Anne-Chantal Mathieu au 03 27 98 14 41 ou 06 71 59 99 51 – courriel : toitetpetitspois@netcourrier.com> Jardins agricoles, rue Berthe Garnier. Service foncier de la ville de Douai - Tél. 03 27 93 58 34 - courriel : foncier@ville-douai.frRÉRIDENCE GAYANT :> Parcelles en pied d’immeuble "Potageons le quartier". Association Rencontres et Loisirs? Jérôme Levas au 03 27 88 93 13 – courriel : retl@orange.fr> Jardins familiaux rue Pierre Becquet de Mégille. Association des Jardins Familiaux et Ouvriers de Douai, André Baeckeroot au 06 31 00 96 97 – courriel : ajfod@orange.frFAUBOURG DE PARIS :Jardins partagés Éco-Moineaux, Chemin des allemands / rue des moineaux. Association Éco-Moineaux - Nadia Aidaoui au 06 62 80 84 62 – courriel : ecomoineaux@gmx.fr
La deuxième phase des travaux du parc Charles Bertin démarre début septembre 2019.
Après la plaine de jeux de plus 1 200 m2 inaugurée en février 2018, place aux travaux de clôture, de rénovation des entrées et de l'installation d'un bloc sanitaire. Les travaux commenceront début septembre pour s'achever en décembre 2019. Le montant est de 895 500 € TTC.
Le parc et l’aire de jeux resteront accessibles au public durant les travaux.
Tout au long de l’année, le service des jardins et du cadre de vie assure la surveillance du patrimoine arboré, l’élagage, le remplacement des arbres dépérissant ou malades et effectue de nouvelles plantations.
Si le cycle de vie d’un arbre est identique en milieu naturel ou urbain, les contraintes spécifiques de la ville exigent un accompagnement attentif. Signataire de la "charte de l’arbre" en avril dernier et lauréate du grand prix national de l'arbre (en 2005), la ville de Douai s’est engagée à préserver et développer le patrimoine arboré douaisien. La mission du service jardins et cadre de vie consiste à veiller et gérer au quotidien la véritable "forêt urbaine" constituée de 5 564 arbres d’alignement (répartis sur 201 sites), 837 arbres taillés en forme architecturée (répartis sur 31 sites) et 20 599 arbres en bosquets ou dans les parcs.
Au terme d’une vie plus ou moins longue, l’arbre doit être surveillé et éventuellement élagué pour cohabiter avec son environnement. Parfois, vient aussi un jour le moment d’envisager son abattage et son remplacement. Comme il est de coutume à Douai, à chaque fois qu’un arbre est abattu, trois autres sont replantés.
Le saviez-vous ? Un arbre n'est pas éternel… Il vieillit, contracte des maladies et il faut parfois l’abattre et le remplacer. C’est le cas d’un robinia pseudoacacia vieillissant, situé à côté de l’église Notre Dame, qui devra être abattu en février prochain. "Nous avons décelé des défauts sonores dans le tronc et réalisé une expertise avec l’Office national des forêts qui a confirmé que cet arbre était mécaniquement instable et pourri de l’intérieur", explique Justin Lalaut, du service jardins et cadre de vie. À noter, trois autres arbres seront plantés au printemps dans ce même secteur.
Infos en +Service des jardins et du cadre de vieRue du faubourg de Béthunetél. 03 27 93 58 63
Depuis plusieurs années, la Ville s’engage en faveur de la biodiversité. Visites dans les serres municipales, interventions dans les écoles : le service des jardins et cadre de vie met son expérience au profit du jeune public.Après la mise en place d’un plan de gestion naturelle, l’arrêt de l’utilisation des produits phytosanitaires et la mise à disposition de terrains à des apiculteurs-amateurs, la commune souhaite aujourd’hui sensibiliser sur le rôle fondamental des abeilles.De cette volonté est né le projet "Des graines au miel" avec un jardin aménagé en plusieurs espaces (végétal, insectes, potager). Des activités sont proposées pour chaque thème, ce qui permet aux enfants d’évoluer en écoutant, touchant, goûtant et en regardant l’environnement qui les entoure. Un local de 39 m² a également été construit afin de permettre l’observation des ruches en toute sécurité.Il n’est jamais trop tôt pour apprendre à préserver son environnement… Apprenons à vivre ensemble autrement !
Une nouvelle plaine de jeux d’une surface de 1265 m2 s’installe au parc Charles Bertin pour le plus grand bonheur des familles. Les nouveaux jeux entièrement composés de bois, sur le thème du féerique et du fantastique (balançoire, cabane, labyrinthe de roseaux) pourront accueillir 170 enfants âgés de 2 à 10 ans (sous la surveillance des parents).
Au printemps 2018, deux trampolines, un mur d’escalade et des tables à pique-nique complèteront les installations.
Coût des travaux : 577 500 €
La nature constitue un patrimoine important et un atout majeur pour la qualité de notre cadre de vie. Sa sauvegarde dépend non seulement de choix politiques mais aussi d’initiatives individuelles.
Intéressons-nous ici à la flore...Priorité aux plantes locales :Alors que notre flore sauvage comporte d’infinies richesses, nombreux sont ceux qui choisissent exclusivement pour leur jardin des espèces exotiques ou variétés ornementales. Ces espèces concurrencent les plantes locales, herbacées ou ligneuses,susceptibles de s’installer spontanément dans le jardin et sont moins utiles pour la faune sauvage. Observez la diversité des plantes herbacées et des arbustes dans la friche ou le bois à côté de chez vous : vous aurez ainsi une idée des espèces qui pourraient prendre place dans votre jardin naturel. Consultez les jardineries et pépiniéristes en leur demandant leurs espèces indigènes. À défaut pourquoi ne pas tenter de bouturer les arbres et arbustes de la région ? Quant aux plantes herbacées, nombreuses sont celles qui viendront tout naturellement coloniser votre jardin pour peu que vous les acceptiez !
Une prairie de fleurs sauvages : Un gazon semé, tondu ras tous les quinze jours ou tous les mois, reste un espace relativement stérile pour la flore et la faune. Mais si, de place en place, le champ libre est laissé aux fleurs sauvages, une myriade d’insectes, de papillons en énéficieront. Et quel plaisir pour les sens ! Pour transformer une partie de votre pelouse en prairie, commencez par espacer les tontes, ou mieux, fauchez une ou deux fois par an, après la floraison (utilisez la faux à main, la débroussailleuse ou la motofaucheuse). Et surtout pas d’engrais : les prairies maigres sont plus riches en espèces de fleurs et d’insectes !
À la maison, avec quelques idées et conseils pratiques, chacun peut transformer son jardin en véritable refuge pour la faune et la flore sauvages. Que l’on soit passionné ou simple curieux de la nature, quelle source de satisfaction quand apparaîtront les premiers visiteurs, fleurs sauvages ou papillons, de cette heureuse initiative !
Une place pour la natureIl ne s’agit pas de laisser le jardin en friche. Le succès du jardin plus naturel s’inscrit dans une conception globale de l’espace où ni le coin repas, ni l’aire de jeux ou l’espace horticole ne disparaissent. Avez-vous remarqué que vos activités se concentrent souvent autour de la maison, délaissant spontanément le fond et le pourtour du jardin ? Ces espaces constituent le terrain rêvé pour l’installation de la vie sauvage. La biodiversité y sera développée et vous pourrez y voir apparaître des plantes et des animaux que vous n’aviez peut-être jamais accueilli chez vous !Gardez des recoins pour la fauneLes amas de feuilles ou de branches mortes tombées à terre, ou même un tas de bois mort constituent des habitats privilégiés pour certaines espèces animales (important réservoir de nourriture pour les insectivores). En laissant quelques débris végétaux dans le fond du jardin ou au pied de la haie, vous y verrez rapidement s’activer de petits oiseaux tels que merles et troglodytes à la recherche d’insectes ! Et quelle aubaine pour les hérissons et les grenouilles cherchant un abri à l’arrivée de l’hiver ! Pensez aussi à conserver, si vous en avez la possibilité, un tronc d’arbre creux ou un vieux mur couvert de lierre et de fleurs sauvages. Ils constituent des refuges de choix pour la faune.Prochains sujets : les plantes à choisir, mais aussi comment laisser les fleurs sauvages investir votre jardin et enfin comment créer une haie champêtre…
Trois associations regroupant neuf jardins familiaux sont fédérées à Douai. La dernière création fait le bonheur des habitants de la Roseraie.
Il y a quatre ans, des jardins familiaux ont été aménagés (sur une surface de 200 m2) au pied des immeubles de la Roseraie, à la demande de l’association "La Clé de la rose". Norevie avait alors mis à disposition la parcelle, financé la pose de clôtures et l’achat d’abris et de matériel de jardinage. Les neuf parcelles ont rapidement trouvé preneurs parmi les locataires, la dixième parcelle ayant une vocation pédagogique (notamment à destination des enfants de l’école Jules et Léon Maurice).
Devant le succès de l’opération, la ville a mis à disposition de l’association un terrain de 650 m2. L’aventure se révèle rapidement collective : les habitants ont mis la main à la terre pour niveler, délimiter les parcelles et en faire un nouvel espace de sérénité. Ce petit coin de verdure dans le quartier est devenu un lieu de partage et de solidarité…
Et quel plaisir de consommer les salades ou tomates que l’on a cultivées !
Dès cet automne, le service des jardins et du cadre de vie va mettre en place, en collaboration avec l’inspection académique, un projet intitulé "des graines au miel" à destination des établissements scolaires qui en feront la demande.
Depuis plusieurs années, la ville de Douai s’engage dans des actions en faveur de la biodiversité en zone urbaine. Après la mise en place du plan de gestion différenciée, l’arrêt de l’utilisation des produits phytosanitaires, la mise à disposition de terrains municipaux à des apiculteurs douaisiens, la Ville souhaite désormais sensibiliser les habitants sur le rôle fondamental des abeilles (principal pollinisateur et indicateur majeur de l’état de la qualité de notre environnement) et les dangers qui les menacent.
Installé au coeur des serres municipales, les agents feront découvrir un jardin aménagé en plusieurs séquences (végétal, insectes, potager) où les élèves pourront évoluer en écoutant, en touchant et en goûtant. Des petites activités seront proposées pour chaque thème.
L’objectif est d’établir un autre rapport à la nature, à notre environnement et d’amener à la réflexion sur nos comportements et leur impact sur des écosystèmes fragiles.
La protection et la mise en valeur des arbres et du paysage est un véritable projet de territoire. Il concerne tous les acteurs publics et privés, aménageurs, gestionnaires et particuliers. La charte de l’arbre a pour objectif de promouvoir et fédérer les démarches des différents acteurs…
Quelques idées reçues…
> Un arbre a besoin d'être taillé ? Faux. Les arbres sont sur notre planète depuis des millions d'années et nous les taillons que depuis peu de temps. Un arbre grandit en fonction de son milieu, sol, climat réserve hydrique, température, et surtout par rapport à la place et à la lumière disponible. Les arbres font de l'élagage naturel. C'est à dire ils vont délaisser des branches devenues moins productives afin de rationaliser leurs dépenses énergétiques.
> Tailler un arbre le rajeunit et lui fait du bien ? Faux. Au contraire, un arbre qui a été mal taillé va être stressé, il va utiliser les réserves qu'il a emmagasinées pour lutter contre des agresseurs. Il est donc plus faible et risque de dépérir rapidement.
> Tailler fortement un arbre permet d'avoir moins d'ombre ou plus de lumière ? Vrai, la 1ère année. En effet après la taille, l'arbre aura un volume beaucoup plus faible. Mais les années suivantes il va rejeter abondamment et refaire le plus vite possible son houppier qui ne sera plus structuré et beaucoup plus opaque qu’auparavant. L'ombrage ne sera que plus fort.
> Un arbre qui fait du bois mort est un arbre qui souffre ? Faux. Tout va dépendre de la localisation du volume de bois mort que l'arbre va fournir. Un arbre fait de l'élagage naturel en produisant du bois mort (voir "un arbre a besoin d'être taillé ?"). La majeure partie du temps, les bois morts en partie basse du houppier, sont dus à cet élagage, mais si c’est plutôt la partie entière du houppier qui dépérit ou la partie sommitale, cela est généralement dû à un stress.
> Un arbre ne ressent rien ? Faux. Les végétaux sont des êtres vivants qui ressentent une multitude de choses. Et oui, les végétaux sont eux aussi stressés et s'adaptent à leur environnement.
> Il faut supprimer le champignon accroché sur l'arbre ? Faux. Cette action n'a aucune utilité ! Le champignon qui est visible est l'appareil reproducteur, il se nomme le carpophore. Le champignon est un réseau de racines minuscules appelé mycélium. Ce sont ces racines qui dégradent le bois et sont quasiment invisibles et indestructibles. La suppression du carpophore va seulement limiter la sporée, si elle n’a pas déjà eu lieu.
Infos en +Direction des jardins et du cadre de viedu lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h30 à 17h30Tél. 03 27 93 58 63 Contacter le service par courriel
La ville de Douai met à la disposition des riverains, par l’intermédiaire de l’association “Toit et petits pois”, des jardins éphémères, composés principalement de carrés potagers, aménagés sur le site de l’ancienne clinique St-Pierre.
Cet espace de 1 000 m² (surface intérieure = 800 m²), situé quai Auguste Bertin, entre la rue du Gros sommier et le parking Saint-Julien, est composé de :- 45 petits lopins de 4 m² surélevés (soit 100 m²) destinés à accueillir les plantations des habitants du quartier,- un carport (abris en bois) permettant de s’abriter mais aussi de remplir 2 récupérateurs d’eau de pluie de 1 000 l chacun,- 4 composteurs (1 m3 chacun)- 3 pots décoratifs pour permettre à l’association “Toit et petits pois” de fleurir l’espace,- 2 bancs et 1 râtelier à vélos.Les jardins sont clôturés d’une barrière formée par l'assemblage de lattes de bois de châtaigner (ganivelle). Celle-ci est entièrement ceinturée d’une prairie fleurie.La noue (profilage creusé le long du parking, large de 3 m) est, quant à elle, semée d’un mélange fleuri bas et recueillera l’excès d’eau (l’objectif des noues est de stocker les eaux de pluie qui vont progressivement pénétrer dans le sol afin d’alimenter la nappe phréatique).L’ensemble des aménagements a été réalisé par les agents des services techniques (à l’exception du profilage de la noue et du raccordement au réseau d’eau de la ville).
Coût des matériaux : 10 341 € TTC. Conception, réalisation et entretien du site : Direction des jardins et du cadre de vie.
Pour vous adonner aux joies du jardinage, contactez et inscrivez- vous auprès de l’association “Toit et petits pois” :- courriel : toitetpetitspois@netcourrier.com- tél. 09 52 48 14 41- http://www.toitetpetitspois.fr/10 €/an (donne droit à l’exploitation d’un carré et à un accès libre au site sous couvert d’une charte d’engagement).
Après avoir mis en place la nouvelle méthode de traitement dans les serres de production (la protection biologique intégrée - PBI), la Ville applique cette technique sur 94 arbres situés sur 5 sites.
Des insectes vont attaquer des insectes !
Cette nouvelle méthode de traitement des arbres consiste à combattre les insectes nuisibles (puceron, acarien...) par l’utilisation d’autres insectes (ennemis naturels).
En effet, si les insectes nuisibles se développent trop vite, il est nécessaire de réaliser un “lâcher" d’autres insectes afin de rétablir l’équilibre entre les populations.
La technique du piégeage consiste à poser un piège et y introduire une capsule qui diffuse une odeur reproduisant celle émise par l’insecte femelle. Ceci permet de capturer l’insecte mâle de cette espèce pour stopper la reproduction.
Les sites et les espèces ciblées : Rue des Malvaux, rue Saint-Sulpice et parvis de la poste : 37 érables et 8 tilleuls recevront des larves de coccinelles pour lutter contre la cochenille pulvinaire.
Boulevard Pasteur, 48 tilleuls recevront des “acariens prédateurs” pour lutter contre l’acarien du tilleul communément appelé “araignée rouge” et un marronnier (avenue des Potiers) recevra 2 pièges pour lutter contre la “mineuse du marronnier”.
La politique de fleurissement de la ville de Douai est axée principalement sur le maintien toute l’année d’un fleurissement sur l’ensemble du territoire de la ville avec l’utilisation de vivaces, graminées...
Un plan de fleurissement a été mis en place sur l‘ensemble des quartiers pour permettre une meilleure lisibilité et une intégration paysagère optimale. Les différents secteurs de Douai ont une conception florale unique et réalisée en fonction des couleurs (travail sur les camaïeux et les contrastes), des formes (fleurs, feuillages ou massifs) et du maillage entre chaque secteur. Le fleurissement est varié : massifs, jardinières, suspensions, barques fleuries sur la Scarpe, mosaïculture, mélanges fleuris ou encore bulbes pérennes. Il privilégie une diversification continue de la gamme des végétaux à l’utilisation de plantes annuelles classiques. Ce sont ainsi 200 espèces nouvelles qui ont été utilisées en 8 ans. Les équipes de jardiniers sont présentes chaque jour sur les massifs pour un entretien optimal. La population douaisienne contribue activement à ces embellissements : les habitants participent au concours des maisons fleuries, les écoles visitent les serres municipales, font des ateliers pratiques et créent des jardins. Enfin les commerçants entretiennent les 80 jardinières fleuries mises en place par la ville sur les terrasses mobiles lui appartenant. Le bilan de cette politique de fleurissement est très positif : les surfaces de fleurissement traditionnel sont passées de 1 360 m2 en 1990 à 4 950 m2 en 2011, auxquelles s’ajoutent 6 200 m2 de mélanges fleuris et 9 700 m2 de rosiers.
Infos pratiques : Direction des jardins et du cadre de vie du lundi au vendredi de 8h à 12h et de 13h30 à 17h30 (16h30 le vendredi) Tél. 03 27 93 58 63 ou 03 27 93 58 51 Contacter le service par courriel
Les équipes du service jardin et cadre de vie veillent au quotidien sur ce patrimoine. Même s’il est un peu tôt pour envisager de pique-niquer car il fait encore un peu froid, rien n’empêche de s’offrir un bon bol d’air. Une occasion pour faire un petit tour des travaux effectués ces dernières semaines…
Au parc de la Templerie Les habitants de Frais-Marais vont bientôt pouvoir profiter de "leur" parc puisqu’ils sont partie prenante des réaménagements en cours. L’installation de barbecues en libre accès et d’un parcours de santé en 2019 n’étaient que les prémices du projet de réaménagement qui a vu le jour lors des ateliers participatifs. Depuis quatre mois, le chantier bat son plein : réfection des cheminements, installation de mobiliers de détente et récréatifs, de 3 appareils de fitness, réaménagement paysager du parc, création d’une petite zone de glisse urbaine (sans rampe de skate-park), aménagement d’un demi-terrain de basket-ball, réaménagement du terrain de pétanque, refonte de l’éclairage et, cerise sur le gâteau, installation d’une structure ludique pour les 6/12 ans. La fin des travaux est prévue courant mars.
Au parc Charles Fenain Ce parc de 15 hectares intègre de beaux plans d’eau. Récemment, les berges de la piscine des Anglais ont été réaménagées (soit 200 mètres linéaire) et agrémentées de pierres, bois…LE + Le parc Charles Fenain compte 3 700 arbres et 13 000 arbustes. Des aires de jeux et des terrains de sport sont à la disposition des petits et grands.
Au parc BertinAprès la création d’une plaine de jeux de 1200 m² en 2018, de nouveaux aménagements sont en cours : rénovation des entrées, pose d’une clôture et création d’un bloc sanitaire. Le chantier sera terminé début mars.LE + Le parc Charles Bertin compte 1 180 arbres de 50 espèces différentes et 13 750 arbustes. Il est agrémenté d’un lac en son milieu.
Au parc VERNIERCe magnifique espace vert offre 21 hectares de verdure, un plan d’eau de 50 000 m2 , une aire de jeux de 600 m2 , plus de 7300 végétaux (courant mars, de nouveaux noyers et châtaigniers seront plantés), une zone naturelle et un marais où l'on trouve des oiseaux rares, des terrasses, et un jardin aquatique. Selon ses goûts et le temps que l'on souhaite consacrer à la promenade, il est possible d'emprunter plusieurs parcours : un court permettant de découvrir les différents aménagements du parc, un moyen qui englobe l'espace naturel, un long qui fait découvrir l'ambiance boisée.LE + Pour ceux qui aiment s’oxygéner, testez la randonnée "le chemin des eaux" au départ de Douai. Il en existe bien d’autres pour (re)découvrir le Douaisis : la croisée des chemins, le chemin du belvédère, au fil de la Scarpe, le chemin des trous et des bosses, la boucle du vivier et boucles de l’Arleusis.
À Douai, les arbres font l’objet d’un plan de gestion spécifique (500 à 600 expertises annuelles, programme pluriannuel d’élagage, taille architecturée annuelle). En 2019, la ville a lancé une "charte de l’arbre" qui impose des règles de sauvegarde aux entreprises intervenant sur la voirie. Début mars, 77 arbres ont été plantés : des chênes, hêtres, érables et conifères pour une ville toujours plus verte !
Situé à moins d'un kilomètre du centre ville, le parc Jacques Vernier est ouvert au public depuis l'été 2000.
Il est divisé en jardins thématiques avec un plan d'eau de 5 hectares, plus de 7300 végétaux, une zone naturelle et un marais où l'on trouve des oiseaux rares, voire très rares, des terrasses, et un jardin aquatique. Selon ses goûts et le temps que l'on souhaite consacrer à la promenade, il est possible d'emprunter plusieurs parcours : un court permettant de découvrir les différents aménagements du parc, un moyen qui englobe l'espace naturel, un long qui fait découvrir l'ambiance boisée.
et en 2013, le parc de loisirs, composé d’une aire de jeux, d’un accrobranche, d’un circuit de karts nautiques et bateaux familiaux. Accès par le giratoire de la Clochette, direction parc des expositions (Gayant Expo). Traverser la voie ferrée. Entrée du parc au fond du parking.
Un peu d'histoire
Jacques Vernier, durant les 31 années de son majorat comme lors de ses mandats de député européen, de député, de conseiller régional et de président de la CAD, s’est particulièrement préoccupé des questions d’environnement et d’aménagement du territoire. Donner son nom au parc du Rivage Gayant n’est donc pas anodin. En effet, au début de son premier mandat, Jacques Vernier s’attache à reconvertir ce site, initialement port charbonnier des Houillères du Nord et du Pas-de-Calais devenu une friche industrielle. La ville de Douai lance alors un concours d’idées, au terme duquel il est prévu que seront aménagés une zone naturelle au Nord, un parc paysager autour d’un lac et un parc ludique. En 1999, le parc paysager de 21 hectares voit le jour et, le 30 juillet 2013, le parc de loisirs est inauguré. En septembre 2014, le baptême du parc du Rivage Gayant est donc autant un symbole de l’action de Jacques Vernier qu’un remerciement pour son dévouement à Douai et aux Douaisiens.
Cet espace vert, qui s’étire sur 6 hectares, compte 13 750 arbustes et 1 180 arbres de 50 espèces différentes dont 30 grands arbres (gingko biloba, ptérocarya du Caucase...)
Un lac l’agrémente en son milieu. Il sera bientôt équipé de radeaux flottants pour enrichir les milieux aquatiques. Ce parc a été réalisé à l’occasion du démantèlement des remparts à la fin du XIXe siècle. Il porte le nom de Charles Bertin, qui fut maire de Douai de 1896 à 1919. A l’origine, l’alimentation en eau du lac se faisait à partir d’une prise directe dans la Scarpe. Cette alimentation a été détruite lors des bombardements de la dernière guerre. C’est donc un forage qui alimente actuellement le bassin.
Téléchargez ici la brochure sur le parc Bertin.
Au coeur de la vallée de l’Escrebieux, le marais de Wagnonville, d’une surface de 20 hectares, a été classé en 1994 “Réserve Naturelle Volontaire” sous l’impulsion de la ville de Douai qui voulait assurer sa protection.
En 2007, le site a été classé en “Réserve Naturelle Régionale” en raison de nombreux intérêts : une véritable mosaïque d’habitats naturels avec boisement, réseau de fossés, tourbière, roselières, ancien bassin de pisciculture, marais, prairies etc…
Infos pratiques Service des jardins et cadre de vie 315, rue du faubourg de Béthune tél. 03 27 93 58 63 Contacter le service
Aménagé sur d’anciens bassins de décantation des Voies Navigables, il s’étend sur 14 hectares. Entre sous-bois, clairières et bocages, il offre une extraordinaire diversité d’ambiances et de paysages.
Ce site est géré écologiquement avec uniquement quelques interventions de propreté et de dégagement des sentiers. Accès : - en voiture, depuis la route d'Arras (RN 50), passer le canal de dérivation, prendre la première à droite, puis suivre la direction du stand de tir, - à pied, prendre la rue Louis Blériot (près des châteaux d'eau de la rue Guynemer) jusqu'au canal, tourner à droite jusqu'à la butte.
La faune est suivie régulièrement par le Groupement Ornithologique du Nord.
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Situé rue d'Arras, le jardin des plantes, d’une superficie actuelle de 13 000 m², est un site classé et chargé d’histoire.
Il a été créé le 30 germinal de l’an VII au moment de la naissance de la société d’horticulture sur d’anciens jardins du couvent des capucins. Il devint en 1822 la seule promenade publique à Douai. À la fin du XVIIIe siècle, les jardiniers y ont introduit de nombreux végétaux de régions lointaines faisant de lui l’un des quatre plus grands jardins de France.En 1904, son entretien est repris par la ville mais il redevient très vite un jardin classique utilisé par les étudiants en pharmacie pour sa diversité d’espèces. Récemment, le service des espaces verts a jugé qu’il n’était pas suffisamment valorisé et un projet de dynamisation du site a été mis en place afin de montrer la diversité des plantes aux Douaisiens.En 2002, une centaine de variétés de vivaces et trois massifs, où l’on retrouve l’ensemble des espèces annuelles et bisannuelles de la ville, ont été plantés.Des jardins à thèmes à but pédagogique ont été créés :- en 2005, une roseraie avec des roses anciennes de collection, agrémentée de plusieurs massifs de plantes de terre de bruyère,- en 2006, une haie fruitière aux formes variées,- en 2007, la plantation d’un chêne-liège de 50 ans et la création d’un jardin des cinq sens avec des graminées dont le feuillage bruisse avec le vent pour l’ouïe, des plantes aromatiques pour le goût, de la lavande, de la violette et du romarin pour l’odorat, des plantes piquantes et urticantes pour le toucher, des plantes fleuries pour la vue.- en 2009, la création d’un labyrinthe de graminées avec un cheminement en gazon. Le site est devenu un lieu de promenade pédagogique et touristique : un circuit a été mis en place avec l’office de tourisme afin d’y proposer des visites à partir d'avril, au démarrage de la végétation.
Infos pratiquesService des jardins et du cadre de vietél. 03 27 93 58 63Contact le service
Lorsque le Roi Louis XIV prit la ville en 1667, il décida d’implanter une fonderie à canons. L’entreprise tourna à plein régime pendant deux siècles, de 1670 à 1870, et fut laissée à l’abandon pendant des décennies.
Une opération de reconquête du site a été organisée : restauration du mur courbe en briques de l’ancienne fonderie, construction d’un foyer pour personnes âgées en forme de U et aménagement d’un jardin public en forme d’amphithéâtre, utilisant notamment des éléments de maçonneries anciennes. L’inauguration des 2 500 m2 de ce jardin a eu lieu en 1990.
La régularité du jardin n’est pas sans rappeler le jardin “à la française” : symétries, parterres de fleurs bordés de buis taillés, théâtre de plein air. La grande qualité acoustique du lieu permet la mise en place de spectacles par les musiciens du conservatoire.
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Agrémenté d’un plan d’eau de 4 300 m2, ce parc de 3 hectares a été construit autour du reste des fortifications dont subsiste une tour ronde en grès bâtie vers 1425.
C’est un lieu propice à la flânerie et aux balades puisque le parc propose un cadre calme et reposant en plein coeur de la ville de Douai.
A la sortie de Douai, en direction de Flers en Escrebieux, se trouve un parc qui appartenait jadis aux pères bénédictins anglais qui occupaient les lieux et qui fut transformé en parc public par Charles Fenain. Ce site est équipé d'un défibrillateur.
Ce parc a une superficie de 15 hectares intégrant un beau plan d’eau de 9 000 m2 où vivent de nombreux oiseaux et plus de 3 700 arbres et 13 000 arbustes. Des aires de jeux et des terrains de sport sont à la disposition des petits et grands. Ce parc est un outil pédagogique et le point de départ (il y a plus de dix ans) de la mise en place de la gestion naturelle, étendue depuis à l’ensemble des 263 hectares d’espaces verts municipaux.
Téléchargez ici la brochure sur le parc Fenain.
La butte, nommée à l’origine “butte de la porte d’Arras”, est inscrit au réseau des réserves naturelles libres de la SNPN (Société Nationale de Protection de la Nature).
Elle est située sur les fondations de l’ancien bastion 125 des fortifications de la ville, qui ont été arasées à la fin du XIXe siècle suite au démantèlement des remparts. En 1979, monsieur Gibon, professeur de sciences naturelles à l’IUFM, a eu l’idée de créer sur le site un jardin écologique. Cet espace propose une flore et une faune indigènes auprès d’un public scolaire de tous âges afin de procurer des émotions, présenter un échantillonnage riche et varié et aider à la découverte des cycles biologiques.
Dans le cadre de la mise en place de la gestion naturelle sur la ville, la butte à Gibon a été retenue comme deuxième site prioritaire avec le parc Bertin pour la création d’aménagements spécifiques afin de préserver le site, sa naturalité et conserver une zone verte en ville. Pour éviter les dégradations, le site est fermé de manière courante, avec une ouverture ponctuelle lors de visite de groupes scolaires. Une séparation très claire est créée entre le jardin, le plateau sportif et la salle de sports.